A coups répétés, le Burundi a vêcu dans le passé des périodes des souffrances, des souffrances qui, avec le temps ont progressivement évolué allant des souffrances indivuelles ou de groupes de même identique ethnique à souffrances communes.
Ceci se lit à travers le comportement de l’ensemble du peuple burundais, spécialement dans l’épreuve traversée avec le contexte électoral de 2015 où toutes les voies ont été essayées par ceux qui ne voulaient pas les élections et la continuation de la démocratie au Burundi, mais en vain.

Leur échec est un signe très éloquant d’un peuple burundi qui a appris du passé et devenu plus mûr et désormais insensible à certaines des manipulations qui le plongeaient dans des conflits inutiles.

Dans une ambiance d’unité exemplaire, ce peuple a résisté à tout malgré des sollicitations destructives organisées à de grandes échelles.
C’est alors un peuple d’abord à remercier très vivement, à féliciter et à encourager sur cette voie de résistance dans l’unité.

Après le bruit politique dudit contexte électoral 2015, on doit se retourner, avec le niveau d’attention proportionnel à leur ampleur, aux grands défis de chômage et de pauvreté qui hantent ce peuple du Burundi.

Ce peuple vient de résister, vient de se déterminer et vient d’en voir le gros du fruit qui est le pays sauvé avec l’image actuelle de paix, de sécurité et de démocratie exemplaire pour le monde entier.

Et c’est maintenant le moment pour ce pays, dans le sens inverse et en véritable guise de reconnaissance, de remerciement et d’encouragement, de s’atteler profondément à envisager des voies de solutions allégeant ce fardeau de chômage et de pauvreté que porte le peuple burundais.

A cet effet, les voies de renforcement des capacités pour la compétitivité, la créativité et la productivité sont les meilleures proposées par l’ONG NAD
C’est même une des meilleures voies de préparer des échéances électorales sans risque dans l’avenir.

Le constat actuel est que tout le monde, surtout la jeunesse, veut chercher sa vie dans les couloirs politiques alors que tout le monde ne peut pas y être contenu, doù il ya une surpression et manipulations sans résistance car sans autres alternatives pour la survie.

Mais il faut travailler au changement de cette mentalité à travers des mécanismes d’encadrement et de démonstration des exemples réussis, surtout dans le sens d’encouragement de création de nouveaux postes d’emploi, en même temps contre le chômage et la pauvreté. Ici sans oublier de rappeler que le Burundi regorge d’un potentiel très élevé en terme de possibilités de créations & investissements.

Cela requiert le partenanriat, d’une conscience spécialement déterminée pour cette cause, entre plusieurs acteurs dont en premier lieu les autoritéés du pays qui en ont les premières obligations mais aussi qui en ont les chances de faire participer les autres cathégories dont surtout les organisations de la société civile comme partenaires plus proches des populations et plus capables de jouer le rôle d’agences d’exécution pour la traductions des discours de podium ou des documents des politiques en actes concrets.

Avec cette qualité de conscience, la piste commune qui nous devient un couloir obligé de conugaison d’efforts pour pouvoir arriver aux solutions aux défis de chômage et de pauvreté qui nous hantent tous, nous devient en même temps et de manière automatique, un parcours de solidarité, de consolidation de l’unité, de la paix et du développement durable.

Joseph MANIRAFASHA

Président Fondateur de NAD